1ers extraits en ligne, parce que j'écris (un peu) et qu'un 2nd recueil vient d'être achevé (il y a peu)
"s’affirmer ne plus trembler ne plus même hésiter marcher toujours rejoindre l’autre qui n’est rien de plus ni de moins et surtout se mouvoir plus avant et toujours et chacun selon son élan et rire aussi et respirer à pleins poumons et se targuer d’être toujours neuf et soi même chaque fois un autre et marcher alors avancer et courir et sans savoir où ni pourquoi ni comment ni encore combien de temps et surtout comme sur le point de comme au moment précis de alors même que l’on sent que alors les bras tendus les muscles durs comme l’acier mais souples alors sur le point de aussitôt que dans l’appel du vent et du haut alors lancé dans la plus intense précipitation dépassé peut-être alors au plus ultime au dernier pas qui se colle encore à la terre alors d’un pied tellement puissant frapper le sol une dernière fois le terrasser comme avec une dernière caresse et jaillir en un terrible cri et glisser avec fièvre et se jeter hors de soi et devenir sans cesse unique universel et sublimé dans l’envol dans la chute dans le jet et subtile et tellement délicat et total et réel et enfin conscient de ne plus craindre dans l’errance que de devoir s’arrêter quand il est encore trop tôt"
(extrait de "Children of the revolution (sarkozique I)")
"s’affirmer ne plus trembler ne plus même hésiter marcher toujours rejoindre l’autre qui n’est rien de plus ni de moins et surtout se mouvoir plus avant et toujours et chacun selon son élan et rire aussi et respirer à pleins poumons et se targuer d’être toujours neuf et soi même chaque fois un autre et marcher alors avancer et courir et sans savoir où ni pourquoi ni comment ni encore combien de temps et surtout comme sur le point de comme au moment précis de alors même que l’on sent que alors les bras tendus les muscles durs comme l’acier mais souples alors sur le point de aussitôt que dans l’appel du vent et du haut alors lancé dans la plus intense précipitation dépassé peut-être alors au plus ultime au dernier pas qui se colle encore à la terre alors d’un pied tellement puissant frapper le sol une dernière fois le terrasser comme avec une dernière caresse et jaillir en un terrible cri et glisser avec fièvre et se jeter hors de soi et devenir sans cesse unique universel et sublimé dans l’envol dans la chute dans le jet et subtile et tellement délicat et total et réel et enfin conscient de ne plus craindre dans l’errance que de devoir s’arrêter quand il est encore trop tôt"
(extrait de "Children of the revolution (sarkozique I)")
" Au seuil, nous étions bienvenus. Je crois même que nous étions attendus. Dans notre densité. Bienvenus. Constatés. Nous apportions notre culture, nos mauvaises habitudes, nos regards. Nos maisons sur le dos, fébriles jusques aux solives. Nous voyagions vers des ailleurs qui importaient peu. Nous étions pleins de fougue.
Qu’il est bon alors
De croiser les siens
Où que ce soit."
"oh combien devra-t-on dire la valeur de
.
je n’ai pas tari de ma décade
je n’ai pas l’envie du siècle des autres
je suis d’un jour borgne
et comme au sortir d’un long sommeil
et comme engourdi et pesant
comme au travers de persiennes
.
quelque chose ce qui ne venait pas
le plus pur attentisme
quelque chose qui faisait son ouvrage "
(extrait de "La petite enfance (why ain't you creative?)")
