vendredi 27 avril 2007

Dimanche 22-04-07: Electioneering...

Ménage + rangement dès le réveil.
Je vais voter assez tôt. Je me suis décidé ce matin. Le rideau de mon isoloir ne ferme pas totalement, une femme finit même par y rentrer pendant que je cachète mon bulletin de vote. Il ne faut pas parler dans la salle. Non, désolé, je ne pourrai pas venir dépouiller ce soir, peut-être la prochaine fois.
A 11h, séance avec L., nouveau modèle, très photogénique.
Pas de nouvelles de J.-E. cet après-midi. Je retravaille les séances les plus récentes.

Samedi 21-04-07: Marathon

Le matin, je vais acheter un cadeau d'anniversaire pour R. Je mange. Je pars chez Y. à Saint-Denis, rapide saut sur internet. Je rentre à Paris, séance photo chez Y. et J. dans le 16e. On avance bien, mais on reprend rendez-vous pour faire totalement aboutir la séance une prochaine fois. Je retourne dans le métro, RER, coup de fil de B. qui ne pourra pas venir ce soir. Retour à Saint-Denis, chez Y., pour la soirée d'anniversaire de R. Puis retour à Paris avec le dernier RER.

Vendredi 20-04-07:

Je termine enfin de tapisser le dernier mur, laissé jusque là à nu. L'espace est clos.
Après-midi de repos, avec A. Quelques idées de photos au parc de Bercy.

Jeudi 19-04-07:

Visite familiale à Paris: Champs-Elysées, Place de l'Etoile, Trocadero, Palais de Tokyo, Musée du Quai-Branly, Place de l'Opéra, la Madeleine...

Mercredi 18-04-06:

J'écris un nouveau texte, pendant la Nouvelle Star. Je crois que j'ai besoin d'être déconcentré pour mieux devoir me concentrer pour écrire. Texte bilingue, enfin plutôt deux textes mêlés, le premier en anglais, le second en français:

« knives un combat d'orfraies une gigantomachie une rage
higher, sulkier and much more talkative un infini sans égal
but wait for me to happen too quand tu seras sans âge et mat

(...) »

Lundi 16-04-07:

L'après-midi, séance avec L., nouveau modèle, très photogénique: portraits en intérieur + série “watch-shing people”.
Le soir, séance avec R., à Montreuil.Chez lui. La lumière est très faible, les temps de pause sont contraignants, mais le résultat est bon, avec à la fois de la netteté et des textures veloutées. J'utilise tout l'espace de l'appartement, tous ses détails, en évitant mon réductionnisme habituel.

Dimanche 15-04-07:

Nouveau texte, en anglais, “(Flibbertygibbet)”:

« (...)
in the house they can break everything
it's no use
i have already left the country
in a blank car
they have forgotten me (...) »

Samedi 14-04-07:

Le matin, séance avec L., nouveau modèle, en intérieur, en extérieur, en intérieur.
L'après-midi, 2e séance avec J., en intérieur.

samedi 21 avril 2007

Jeudi 12-04-07:

Pas de nouvelles de B. pour cette après-midi, mais je l'ai prévenu seulement tard hier soir.
Pas de nouvelles de A., contacté ce week-end, et qui doit poser ce soir. Il quitte dès aujourd'hui mon répertoire.
Pas de réponse de R. pour demain – mais avec lui j'ai l'habitude. Même sort pourtant, je n'ai pas envie de perdre mon temps davantage.
L. sera libre lundi.

Mardi 10-04-07:

Retour à Paris: train de 10h08 à Saint-Quentin, miraculeusement en avance de quelques minutes à Paris.
Séance avec M. à 13h, jusque 16h30. Je ne l'avais pas fait poser depuis environ 2 ans. S'il est d'accord, j'isolerai une douzaine de ses portraits pour en faire une série autonome.

Lundi 09-04-07:

En famille (bis).

Dimanche 08-04-07: Pâque polonaise

En famille chez mes grands-parents maternels. Oeufs rouges traditionnels, et beaucoup d'autres calories disponibles.
Photos des villages traversés en voiture près de chez mes parents.

Vendredi 06-04-07:

Nouvelle annulation de la séance ciné, mais cette fois-ci, M. ne prend pas la peine de prévenir, ni même de s'en excuser ultérieurement.
Personne n'est disponible aujourd'hui? Avec Y., je vais visiter des expos: la Maison Européenne de la Phographie et la galerie des Filles du Calvaire; à la MEP, des photos de contenus de poubelles de stars américaines (“Trash” de B. Mouron et P. Rostain), c'est glauque, la collecte est discutable, mais le résultat est étonnamment intéressant; le reste des expositions de l'institution est par contre très décevant, voire sans valeur (et pourtant, on nous annonçait: “Des situations ordinaires se transforment ainsi en énigmes que seule l'imagination permet de décrypter”; la seule énigme, c'est pourquoi la MEP leur réserve tout un étage), à l'exception des installations vidéos de C. Ikam.
A la galerie des Filles du calvaire, expo monographique sur Charles Fréger, toujours aussi fascinant à suivre, même si je connais déjà la plupart des photos présentées.
S. nous rejoint au Centre culturel suédois, Y. nous quitte après une bonne heure.
Le soir, je dîne japonais avec S. et C.
C.(#2) était de passage à Paris, pas de nouvelles d'elle pendant toute la journée, notre rendez-vous de fin de journée a été annulé, elle me propose d'aller prendre un verre à 23h30 – sachant que je prends le train demain matin – je veux bien être conciliant – je le suis quasi continuellement – mais là, je n'y vais pas.

Jeudi 05-04-07:

M. annule notre sortie au cinéma le matin, alors que je suis déjà dans le métro. On reporte à demain
A 14h, rendez-vous avecA., mais pas pour des photos, pour des raisons pratiques ça devra malheureusement attendre. Vers 16h30 on rejoint S.
Le soir je suis invité à aller voir un concert, mais le style ne me tente pas vraiment, je décline la proposition.

Mercredi 04-04-07 : après-midi lynchéenne.

Exposition Lynch à la Fondation Cartier, avec J. Très bonne expographie: les tableaux sont accrochés devant un jeu de grandes tentures de couleurs, une musique monocorde, industrielle, comme dans les films de Lynch. Les oeuvres sont encore plus torturées que les films. Eviter l'analyse rend définitivement plus créatif, je m'étais déjà interrogé à ce propos, quitte à torturer son inconscient – ici: corps déformés, amputés, hybrides, incomplets; visages attaqués à l'acide; violence entre les personnages; symboles forts totalement hermétiques; en même temps, un certaine naïveté, de l'humour, de l'ironie. Je crois avoir déjà dit que j'aimerais travailler pour lui?
Puis c'est mercredi soir, c'est Nouvelle Star!

Mardi 03-04-07: séance avec D.

Je n'y croyais pas trop, mais la séance avec D. a bien lieu. Chez lui. On discute une bonne heure avant de se mettre en route. Je commence à bien me débrouiller avec le nouvel appareil photo. Excellente séance, il y a de l'espace, de la lumière. On travaille jusqu'à la disparition du soleil.
Je fais un saut au Franprix de Ménilmontant, une femme qui fait la manche s'éloigne en voyant le matériel photographique, puis à la caisse elle réclame aux clients de lui payer sa bière. Le vigile la frappe sommairement au visage, je ne comprendrai jamais cette propension immédiate à recourir à une certaine violence dès qu'on se sent supérieur.
Je reviens chez moi pour laisser mon matériel, je reprends le métro pour aller dîner chez C. et S., avec E. et F., je nous ai plus ou moins fait inviter depuis hier soir...

Dimanche 01-04-07:

Internet – internet – internet – train – tv – nuit.
A. a annulé pour demain. J'essaye d'avancer mon rendez-vous avec D.
Sur le quai de la gare je fais une photo de mes parents et de ma grand-mère, j'ai l'impressionde la voir pour la dernière fois (elle est malade), alors que tout le monde sourit en ce moment.
Train bloqué 40 minutes à cause de personnes sur les voies, 20 minutes supplémentaires à attendre un métro moins bondé que les autres, je meurs de faim en arrivant chez moi.
D. ne sera pas libre non plus.

Samedi 31-03-07:

Dans le train je feuillette une revue consacrée à la photo. Il me vient des idées affreuses pour répondre à un concours.
11h44, l'homme bizarre qui se lève toujours 10 minutes avant l'entrée en gare pour s'approcher de la tête du train se lève enfin pour s'approcher de la tête du train. Le train a 10 minutes de retard, il devait se sentir frustré.
Je passe le reste de la journée sur internet.

Vendredi 30-03-07:

Nuit courte, je me réveille quand même à 9h30, l'alarme de mon téléphone n'a pas encore sonné, je me lève, douche rapide, j'ai rendez-vous à 11h avec A. à Gare de Lyon. 10 minutes de marche jusqu'au métro, sous la pluie, je n'avais pas prévu les bons vêtements.
J'arrive exactement à l'heure, mais je perds 5 bonnes minutes à trouver le bon escalator pour aller au bon endroit de la bonne salle de la gare. Je trouve A., on a juste 1h pour discuter, le courant passe bien, 1h ça sera un peu juste, mais on doit se revoir dès lundi pour une séance. Je retourne dans la station de RER, je croise B., on essaiera de se voir en fin de semaine prochaine.
Je rentre chez moi, je mange, je n'avais pas pris de petit-déjeuner.
Vers 19h, je découvre que M. m'a laissé un message en début d'après-midi. Je réponds pour me décommander. Il appelle sans avoir lu mon message, finalement je me laisse convaincre.
Et, donc: soirée libanaise aux “3 Escales”. Je n'aime pas passer pour un bout de viande, mais l'impression disparaît, bonne soirée.
Je repars assez tôt, demain matin je dois prendre le train.
J'envoie un message à S., S. m'appelle, puis j'écoute un vieil album de Air, en préparant mon sac pour demain.

Jeudi 29-03-07:

Journée non créative. Je repars chez moi me changer. Je reviens chez G., on végète devant la télé jusque tard dans la nuit.

Mercredi 28-03-07: Nouvelle Star – Anniversaire de E(#1) chez E(#2)

Petite journée marathon: réveil matinal, quelques courses pour le dîner, 2h de cuisine, mais tout est prêt.
Je vais à Champs-Elysées-Clémenceau rejoindre Y. qui a des invitations pour ArtParis. Longue visite, mais à part Keith Haring et Erwin Olaf, rien de transcendant. On bâcle les dernières galeries,on a faim. Photos pendant que Y.va à la librairie d'Artcurial. McDo.
Je reprends le métro pour aller récupérer les affaires pour ce soir, je repars aussitôt. Je récupère G. devant Saint-Lazare, on va chez E(#2), on est les premiers arrivés. Puis tout le monde nous rejoint, soirée télé à 8.
Je rentre avec G., on finit la soirée avec une dernière bouteille, je dors chez lui.