lundi 18 juin 2007

Samedi 16 juin:

Réveil prématuré d'angoissé. Je range. Je discute avec M. sur msn. Je range. Je termine enfin le tajine. Je trie des photos. Séance-éclair avec P. entre 16h et 16h30, mais j'ai tout ce qu'il me faut. Fin de journée + soirée devant la télé.
Le deuxième épisode de Smallville est ennuyeux, je me mets à écrire. J'avance dans la rédaction de "Sounds of the w(h)or(e)ld". J'attaque "Mort d'un cheval dans les rues de Londres (riding a fury)" et je le complète dans la même soirée:


"la rue n'avait pas encore crié que tu la traversais la cuisse luisante et le pied fracassant. les gens venus de folkestone, les gens de white, les gens de la city et de l'east end, ils s'écartaient tous, ils te regardaient passer, du regard ils partaient avec toi. tu n'avais rien dit. le soleil n'avait pas encore frappé le sol et le brouillard. tu passais comme une ombre trop rapide et la foule gagnée ne s'en inquiétait pas. une femme soudain fut écartée d'une main par un passant prudent. on attendait patiemment. on espérait. on s'imaginait des choses. mais ta course paraissait sans tête et sans âge. on ne savait où se rendre pour te croiser. on se portait à ta rencontre. l'agitation se répandait. on courait à son tour. on avançait comme on pouvait dans des mouvements contraires. (...)"


Je retourne devant la télé, Tru Calling me tient en haleine jusque 0h30-1h. Je fais mon sac pour demain. Je zappe sur France2. Un comique affublé de faux moignons énonce des horreurs sur l'invité qui s'en amuse. Chantal Goya chante en play-back. Mickaël Youn joue les enfants capricieux, il dit "esprit" avec dégoût, il s'en va. Il faudrait être lisse et comédien alors? Je range encore. Je griffonne quelques dernières idées, il est 3h, j'éteins, je ne dors pas tout de suite.

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