samedi 28 juillet 2007

Mardi 17 juillet:

Réveil difficile, j'ai mis du temps à m'endormir. Préparatifs rapides, valise sortie dans le couloir pour les bagagistes. Petit-déjeuner: je retente le jus d'orange coupé à l'eau du robinet. Je laisse de côté une brioche fourrée surprenamment au jambon. Montée dans le car. Il est 8h30, il fait déjà très chaud. Arrêt à la place Tien-An-Men. Le mausolée de Mao est momentanément fermé pour réparation – partout tout doit être prêt pour les JO l'année prochaine. La température a encore augmenté. Le ciel est plombé par la brume et la pollution, la place est couverte d'un ciel jaune, on en distingue à peine les extrémités. Je photographie autant la silhouette des monuments que les groupes de visiteurs et les vendeurs de rue. + une chinoise et son fils + 2 soldats qui s'éloignent + 1 camion d'ouvriers municipaux qui se préparent à changer un des gros bulbes qui pendent aux réverbères + d'autres visiteurs + la gare, etc. On remonte dans le bus. 2e et dernière visite du jour: le temple des Lamas. On est plus loin du centre-ville, la chaleur est différente et plus supportable. Peu de photos, mais derrière les bâtiments bouddhiques ont voit les immeubles modernes, le mélange me plaît bien.
Déjeuner dans un grand hôtel – alors que d'habitude on mange au même endroit que les habitants. Je goûte aux biscuits à la pâte de haricots rouges, au tofu frit dans les épices, etc etc.
Aéroport de Pékin, 1h30 de vol jusque Shanghaï, 1h30 de bus jusque Suzhou. Le long de l'autorout, la ville se fond dans la campagne, la campagne dans la ville. Beaucoup de bâtiments en construction. Beaucoup d'espace. Comme à Paris, tous les gens que je croise me fascinent; je fais de la photographie pour capter la présence des gens, même la plus fugitive. Et les grandes architectures. Tout ce qui me dépasse. Je crois qu'à mon retour à Paris j'irai mettre des annonces dans les bons quartiers pour trouver des modèles asiatiques.
Vers 19h, nouvel hôtel, trop grand, trop luxueux, c'est ridicule et sans intérêt. Et trop climatisé. Nouvelle chambre, tout aussi lynchéenne. Nouvelles photos. Nouveaux autoportraits + quelques vues depuis la fenêtre.
Après dîner, je me réfugie dans l'eau d'un bain. Je lis 2 chapitres du mauvais roman, je rajoute dans ma tête 2 noms de personnes que je dois recontacter à mon retour. Je sors de la salle de bains, je continue de lire, je crois que je connais déjà le coupable – je mise sur Winterton. J'écris ici. Extinction des feux.

Aucun commentaire: