samedi 28 juillet 2007

Lundi 16 juillet:

Grasse matinée jusque 7h. A 8h30 on part à pieds jusqu'à la Cité Interdite. Partout des chinois qui jouent les touristes eux aussi. Puis Palais d'été. J'essaye de photographier les gens autour de moi, beaucoup de photos volées, je ne m'assume pas, les gens sont juste assis, ou debout, ils attendent, ils se parlent, ils ne font rien d'extraordinaires, alors je ne m'assume pas. Puis magasin de thé – mais avec peu de marchandises différentes, vraiment pour les touristes. Rue des Antiquaires. Puis opéra de Pékin – un court extrait. Soit 12h de sortie, dont 10h de visites, en tongs.
Retour à l'hôtel. Dans le car, j'écoute en boucle 2 extraits de « Les Chansons d'Amour ». J'aimerais contacter Christophe Honoré. Et Gaël Morel. Puis les faire poser ensemble peut-être. Et je dois noter l'idée qu'il faudrait que je travaille sur le thème des cocons. + un texte à écrire: « forfinger-trapped (in you) »
Pendant que mon colloc prend sa douche, je repose sur mon lit. La chambre me fait penser à un Lynch muet, avec son papier-peint jaune passé et ses étranges lampes de chevet. Je fais 4 autoportraits sur le canapé, Je finis ma valise pour être prêt demain matin. Douche, écriture. Je lis quelques pages d'un très mauvais policier (Le Mystère Giotto, de Iain Pears, ça me paraissait bien pour une lecture de voyage). Sommeil.

"Ah! vous m'avez vu!" s'écria l'homme d'une voit claire mais très émue. Plutôt bien vêtu, il avait des cheveux blonds et des mains fines qu'il tordait nerveusement.
"Je ne pouvais pas faire autrement, pas vrai, monsieur? riposta Hanson, pince-sans-rire, dans la meilleure tradition des réparties policières. Vous ne croyez pas que vous seriez davantage en sécurité sur le trottoir?
-Mais je voulais attier votre attention. C'est urgent!
-Ah oui? Et pourquoi donc? (...)"
(Iain Pears, Le mystère Giotto, chapitre 5)

Aucun commentaire: